Attentat à la voiture-bélier à New York : 8 morts et 11 blessés
Le chauffeur d'une camionnette a fauché des cyclistes et des passants,
dans le sud de Manhattan, avant d’être interpellé. Six étrangers figurent parmi
les huit victimes. Il s’agit du premier attentat meurtrier à New York depuis le
11 septembre 2001.
Un homme au volant d’une camionnette a fauché des cyclistes et des
passants mardi après-midi à Manhattan, au coeur de New York. Cette attaque a
fait huit mort et onze blessés.
Les faits
Il est 15 heures à New York (21 heures en France) et les Américains se
préparent à fêter Halloween et à participer au grand défilé costumé de
Greenwich Village. Une camionnette fonce sur la piste cyclable et le couloir de
promenade qui longent la rivière Hudson.
Sur près d’un kilomètre, le chauffeur renverse des cyclistes et des
passants. Puis le véhicule percute un bus de ramassage scolaire. Le chauffeur
s’extirpe alors du véhicule. Il est armé d’un fusil à air comprimé et d’un
fusil de paint-ball. Il est blessé par un policier puis interpellé.
Les victimes
Huit personnes sont décédées. Parmi elles, on compte cinq Argentins et
une femme de nationalité belge, ont indiqué les autorités respectives des
victimes, depuis Buenos Aires et Bruxelles.
Les cinq Argentins tués dans l’attentat, originaires de Rosario dans le
centre de l'Argentine, «fêtaient le 30e anniversaire de la fin de leurs
études», selon un communiqué officiel de Buenos Aires. La femme belge tuée,
originaire de Roulers, visitait New York en compagnie de sa soeur et de sa mère
Manhattan sous le choc
Les pompiers ont parlé de 11 blessés hospitalisés, dans un état «sérieux»
mais pas critique. Trois Belges ont été blessés, a précisé Bruxelles.
Le suspect
L'identité du suspect n'a pas été diffusée par les autorités. La police a
simplement indiqué qu'il avait 29 ans et qu'elle ne recherchait pas d'autre
suspect.
Selon plusieurs médias américains, il s'agirait de Sayfullo Saipov,
habitant dans le New Jersey où la camionnette avait été louée. Il disposait
d'un titre de séjour permanent, la « «carte verte», et travaillait comme
chauffeur pour Uber, selon le New York Times, en précisant qu'il avait déjà
«été sous le radar» de la police. Selon CNN, l’homme a laissé un mot dans le
camion suggérant qu’il avait commis cette attaque au nom de Daech.
La police a précisé qu'il avait été touché par balle au ventre et
hospitalisé. Selon plusieurs médias, il aurait été opéré en soirée et son
pronostic vital ne serait pas engagé....Suite sur www.leparisien.fr/