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Mamadou Cissokho (Pdt d’honneur Roppa) / importations massives des produits alimentaires « L’argent public doit servir à acheter nos produits locaux »

amanien.info 19 Sep 2017 - 16H58

M. Cissokho Mamadou, est exploitant agricole familiale dans la région de Tambacounda au Sénégal et président d’honneur du Réseau des organisations paysannes et producteurs agricoles de l’Afrique de l’ouest,( Roppa). De passage à Abidjan, lors de l’Agrf2017 , ce leader du monde paysan africain nous a parlé de l'avenir de l'agriculture africaine. Interview…

 

 

L’Accord de Maputo( 2003) et celui de Malabo en (2014) invitent les Etats membres de l’Union Afrique( Ua) a affecter de 10% de leur budget national au financement de l’Agriculture . Quel commentaire pouvez-vous sur la mise en œuvre de cet accord ?

 

Une évaluation a été fait au niveau du partenariat pour le développement de l’Afrique, ( Nepad). Pour des acteurs du monde agricole que nous nous sommes, nous ne pouvons pas savoir avec précision ce qui a été fait. Etant donné que nous n’avons pas accès à certaines données vérifiables sur la mise en œuvre de cet accord. Nous nous contentons donc de ce qu’ils disent. Au sommet de l’Union Africaine à Malabo, il a été réitéré à l’engagement d’affecter 10% du budget national au financement de l’Agriculture en Afrique. Malheureusement, nous constatons que les choses vont lentement. C’est vraiment triste pour deux raisons. Premièrement, tous les pays qui sont une référence en matière d’agriculture dans le monde ont assis leur politique agricole sur deux piliers : La définition d’une politique agricole consensuelle avec les acteurs d’une part, et les financements publics d’autre part. C’est quand cela a permis de mettre en place un environnement favorable que le privé est arrivé avec son argent. Ici, en Afrique on veut que le privé soit en amont. Ça n’a pas de sens et cela n’est pas possible.

 

Pourquoi selon vous ?

 

Le privé est un opérateur économique. Avant d’investir dans un pays ou dans secteur, il veut avoir toutes les garanties. S’assurer entre autres, qu’il va faire du profit et rentrer dans le fonds investi. Les gros œuvres doivent être faits d’abord et avant tout par l’Etat et après le privé viendra. Aussi, deux raisons doivent pousser nos Etats à investir dans l’agriculture. Primo, parce que la majorité de la population opère dans l’agriculture, la pêche et l’élevage. Secundo l’agriculture c’est l’alimentation. Ces deux raisons sont d’ordre politique et l’investissement agricole doit être une priorité. L’alimentation est une question de souveraineté et nous devons tous accepter qu’au moins 80% de tous les investissements pour la production soient supportés par les paysans. Citons les semences, les engrais même s’ils sont subventionnés.

 

Vous dites que l’agriculture c’est l’alimentation. Nous ivoiriens, sommes fiers de nos performances dans la production cacaoyère, de coton et d’anacarde. Ça ne se mange pas ça… ?

 

 

 

L’alimentation c’est deux éléments : La production et les revenus. A côté de la production de fèves de cacao et de noix de cajou, ils font aussi du vivriers. Les produits de rentes permettent aux paysans d’avoir des revenus et équilibrer leurs comptes. Mais ce qu’on ne dit pas c’est que la Côte d’Ivoire produit beaucoup de maïs, de manioc et d’igname, bref beaucoup d’ignames. C’est comme au Sénégal où on parle beaucoup d’arachide que nous produisons en quantité. Mais à côté, nous produisons beaucoup de céréales. Mais comme l’arachide est un produit commercial qui impacte beaucoup les informations on en parle beaucoup. N’oublions pas que l’arachide procure beaucoup de devises au Sénégal.

 

De la Côte d’Ivoire, en passant par le Sénégal, le Mali et le Burkina, il existe de fortes potentialités pour faire l’agriculture de subsistance mais les affectent beaucoup de ressources à l’importation du riz, du maïs et le blé.(…) Vos propositions concrètes pour inverser la tendance ?

 

Ce sont là les paradoxes et les contradictions des politiques. En Côte d’Ivoire, le gouvernement devrait faire des investissements dans l’aménagement des bassins rizicoles pour les mettre à la disposition des paysans. A ce niveau, il y a un problème d’infrastructures et d’équipements. Si un gouvernement finance ces deux volets, cela va générer une rentabilité certaine à moyen et long terme. Si la Côte d’Ivoire atteint l’autosuffisance en riz, vous allez exporter du riz dans la sous –région et cela va faire gagner de l’argent aux riziculteurs ivoiriens. Aussi, nous allons assister à la sédentarisation et la stabilisation des jeunes. Qui avec des semences améliorées par exemple, vont obtenir 5 à 10 tonnes de maïs à l’hectare. Deux à trois tonnes sur un ha de Sorgho et 20 à 30 tonnes sur un ha de manioc et d’ignames. Le jeune veut de l’argent disons deux à trois millions par an à la fin de la récolte. Si par le passé la ferté du paysan c’était de remplir son grenier avant d’affirmer que maintenant qu’il fait partie de la noblesse, aujourd’hui le jeune va faire des spéculations qui rapporte de l’argent.

 

Votre commentaire sur le phénomène d’agri-business qui fait tant de vague ?

 

L’agro-business, c’est ce concept qui consiste à dire que l’agriculture c’est faire du business. Là où, il y a plus de cinquante ans, nos parents étaient dans le troc et le rôle premier de l’agriculture, c’était de se nourrir. Mais à mon humble avis l’agriculture a été tout temps du business. C’est-à-dire qu’on ne produisait pas seulement pour la maison. Il y avait le troc. Celui qui produisait de l’igname, ne se nourrissait pas que de ça. Il avait besoin de viande ou du mais etc. On produisait plus et le surplus était échangé contre d’autres biens indispensables. Quand ils disent aujourd’hui Agro-business, ils sont en train de déformer les choses. L’agro-business, ce n’est pas seulement le cacao, la banane et l’ananas qui sont des produits d’exportation. Mais c’est produire beaucoup, se nourrir, vendre et faire des réserves. Ce qui peut se faire partout mais à la condition qu’on s’entende sur le marché. Chez nous au Sénégal, nous avons des marchés hebdomadaires. C’est là que nous échangeons nos produits. Aussi, un autre marché doit être notre priorité : Celui des productions qui doit nous permettre d’alimenter notre cuisine. Parce que la souveraineté est alimentaire. Il n’y pas de contradiction entre l’agriculture familiale qui est multifonctionnelle et l’agri-business. Les paysans ne font pas Une seule spéculation. S’ils sont dans une zone agro-écologique, ils cultivent tout ce qui peut y pousser.

 

Selon, quelle pourrait être la place de l’agriculture familiale dans un contexte de révolution verte ?

 

Le concept de révolution verte pose un problème. Ils préconisent d’arracher tous les arbres et rendre la terre nue et concentrer les exploitations sur deux ou trois hectares au lieu qu’elles soient étendues sur vingt voire 40ans. Egalement dans ce concept, c’est la monoculture pour l’exportation qui est préconisée. Là où l’agriculture a pour limite la productivité et dans ce domaine, la science a fait beaucoup de progrès. A titre d’exemple, Ita qui est une institution de recherche qui a son siège a Ibadan au Nigeria, travaille sur le manioc, le maïs, le haricot aussi bien pour l’alimentation des humains que pour les animaux. Cette institution de recherche a annoncé qu’elle dispose de semences à haut rendement qui peuvent permettre d’obtenir jusqu’à 60 tonnes de manioc à l’hectare. Les tests effectués en Côte prouvent qu’on peut aller jusqu’à 30tonnes à ha. ( …) En ce qui concerne le secteur du bétail, l’organisation des masses paysannes et la conservation de nos récoltes, nous avons du travail à faire. Nos animaux en Afrique de l’Ouest ne font pas beaucoup de lait. Aussi, nous sommes confrontés à l’inorganisation des paysans et l’inexistence des marchés locaux. Ainsi que les problèmes de conservation des productions

 

Que dire de la transformation ?

 

C’est l’une des faiblesses de notre agriculture. Nos habitudes alimentaires ont changé. IL y a cinq voire dix ans, tout se faisait à la main. Mais de nos jours, les femmes ne peuvent plus piler avec la main. Nous avons un nouveau mode avec les aliments précuits notamment avec le riz, le fonio. Ces trois facteurs à savoir : la productivité par les semences améliorées, les infrastructures dans les marchés locaux et les unités de transformation sont incontournables. Autre problème à ne pas oublier, ce sont les engrais chimique. Il faut des biofertilisants. Il est temps de combiner engrais chimiques et les biofertilisants. L’engrais organique c’est annuel quand le composte, c’est pour quatre ans. On n’en parle pas assez. Des firmes comme Yara et Opc. (Cette dernière citée est du Maroc) sont là et elles veulent vendre leurs produits. Ce qui est du reste normal. Toutefois les africains doivent savoir que leur avenir ne réside pas seulement dans les engrais organiques. Il nous faut promouvoir la valorisation des compostes et autres biofertilisants obtenus à partir des cabosses de cacao et le son de riz. Sans oublier la fiente(…) et la bouse de vache. On fait beaucoup d’élevage autour d’Abidjan et ce sont de milliers de tonnes de déchets organiques qui sont abandonnés dans la nature. Cela doit faire partie de nos priorités. Pas d’Ogm c’est-à-dire des Organes génétiquement modifié. Par ailleurs, les fonds que nos Etats sortent pour importer des vivres destinés à nos armées, polices et hôpitaux soient orientés vers les producteurs africains. L’argent publique doit servir à acheter nos produits locaux.

 

Pour terminer, pouvez-vous nous parler un peu des Ogm ?

 

 

 

Ils sont la propriété unique de deux firmes que sont Mosento et Sygenta. C’est avec elles qu’il faut acheter chaque année. Il n’y a pas de consensus autour des Ogm et nous ne savons pas les dégâts qu’ils peuvent causer. C’est un monopole auquel nous disons non(…)

 

 

Bamba Mafoumgbé,bamaf2000@yahoo.fr

 

Légende photo : Sissokho Mamadou( président d’honneur du Roppa), « la promotion des biofertilisants doit faire partie de nos priorités »

 

Insécurité alimentaire/ Pour satisfaire ses besoins alimentaires,

 

L’Afrique dépense plus de 17500 milliards de Fcfa par an

 

A la faveur de la septième édition du forum sur la révolution verte en Afrique,( Agrf2017) tenu à Abidjan du 04 au 8 septembre 2017 à Abidjan, un nouveau rapport a été publié sur l’ état de l’agriculture en Afrique( Aasr). Qui indique que le pouvoir des entrepreneurs et du libre-marché va porter la croissance économique de l'Afrique à partir de la production alimentaire, au moment où se présente au secteur une opportunité d'un marché alimentaire en progression rapide en Afrique. « Ce marché, estimé à plus de 1000 milliards de dollars soit 500 mille milliards de Fcfa d'ici l’an 2030, devrait remplacer les importations par des aliments à forte valeur produits en Afrique » Selon le rapport, « l'agriculture sera à l’origine de la révolution tranquille en Afrique, en mettant l'accent sur les Pme et les petits agriculteurs, qui créent des emplois à forte productivité et une croissance économique durable, ce que les mines et la forte urbanisation n’ont pu réaliser jusque-là. Bien que 37 % de la population africaine vit actuellement dans les centres urbains, la plupart des emplois ont été créés dans des services moins rémunérés et moins productifs, plutôt que dans l'industrie, ce secteur des services représentant plus de la moitié du Pib du continent » Les investissements intelligents dans le système alimentaire peuvent changer cette réalité de façon significative si une planification correcte est faite. « L'Afrique a les ressources naturelles potentielles, les compétences, les capacités humaines et la terre susceptibles d’inverser la balance des paiements et de passer du statut d'importateur à celui d'exportateur en consommant des aliments produits en Afrique », estime le Dr Agnes Kalibata, présidente de l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra) Dr Kalibata qui salut ce rapport qui « nous montre que l'agriculture impliquant une transformation inclusive, qui va au-delà de la ferme pour intégrer l’agro-business sera le chemin le plus sûr et le plus rapide pour l’ Afrique si elle veut arriver à ce nouveau niveau de prospérité» Pour réussir, la révolution agricole africaine doit être très différente de celles observées ailleurs dans le monde. Cela nécessite une approche inclusive qui associe des millions de petites exploitations à des entreprises agroalimentaires, créant des chaînes d'approvisionnement alimentaires étendues et des possibilités d'emploi pour des millions de personnes, dont ceux qui vont opérer une transition dans l’agriculture. Cela est différent du modèle souvent vu ailleurs dans le monde où l’on est passé à une agriculture commerciale et de transformation alimentaire à grande échelle avec relativement peu d’emploi et des niveaux de capital élevé. Aussi, le rapport souligne l'opportunité qui s’offre à l'Afrique de nourrir le continent avec des aliments produits en Afrique, ce qui répond à la demande croissante des populations urbaines riches dont le nombre est en augmentation sur le continent, qui sont à la recherche d'aliments transformés et pré-cuits de grande valeur. En outre, il préconise que cette demande devra être satisfaite par bon nombre de petits agriculteurs qui sont sur le continent. « Actuellement, une partie de cette demande alimentaire en hausse en Afrique est satisfaite par les importations. Celles-ci s’élèvent à 35 milliards de dollars soit 17500 milliards de Fcfa par an, et devraient atteindre 110 milliards de dollars soit 55 mille milliards de Fcfa d'ici 2025, à moins que l'Afrique n'améliore la productivité et la compétitivité mondiale de ses secteurs agricoles et agro-industriels » précise ledit document. Il est à noter qu’un pays comme la Côte d’Ivoire qui court derrière l’autosuffisance en riz depuis des années, l’importation coûte annuellement entre 300 milliards à 400 milliards de Fcfa pour le riz seulement. A ce niveau, il convient de préciser que le négoce du riz est une affaire gérée de tout temps, par des acteurs du pré-carré présidentiel en Afrique. Ne faudrait-il pas envisager dès à présent, l’investissement de cette masse d’argent dans la riziculture locale ?

 

La transformation du système alimentaire

 

Le rapport reconnaît que, jusqu’ici, le secteur privé détient la clé de la transformation du système alimentaire. «Les Pme sont en train de contribuer de manière impressionnante à la valeur et à la création d’emplois dans la chaîne de valeur sous la forme d'un commerce agricole accru, de services agricoles, de transformation agricole, d’un commerce de détail urbain et de services alimentaires. Les grandes entreprises agroalimentaires, comme les entreprises qui démarrent, les agro-processeurs et les supermarchés, jouent également un rôle croissant dans la chaîne de valeur alimentaire dans de nombreuses régions », a déclaré Peter Hazell de l’Ifpri (International food policy research), qui a assuré la direction technique du rapport. Cependant, l'étude est claire sur un fait : « laissée aux seules mains du secteur privé, la croissance du système agroalimentaire ne sera pas aussi rapide qu'elle le pourrait, et ne profitera pas à autant de petits agriculteurs et de Pme qu’elle aurait pu le faire. Le soutien des gouvernements est nécessaire pour stimuler et guider la transition. En tant que première priorité, les gouvernements doivent créer un environnement commercial favorable et, en particulier, atteindre les objectifs d'investissement de 10 % du Pib dans l'agriculture, convenu lors du Sommet de l'Union Africaine (Ua) de 2003 dans le cadre du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture en Afrique (Pddaa). Le rapport exhorte également les gouvernements à favoriser un secteur de production alimentaire compétitif à l'échelle mondiale par des mesures telles que l'augmentation des investissements dans les infrastructures, dans les cités et les villes secondaires, l'amélioration de la fiabilité de l'approvisionnement en énergie et en eau, la construction de plus grands espaces et la promotion d’un commerce régional ouvert, en identifiant et en investissant dans les cultures de premier ordre et introduisant des normes plus strictes en matière de sécurité et de qualité alimentaires. En outre, les auteurs demandent aussi aux gouvernements de stimuler de nouveaux partenariats publics privés pour des financements et des systèmes d’assurance plus innovants, pouvant entraîner une résilience accrue des agriculteurs et de leurs ménages. Alors que l'assurance agricole à l'échelle mondiale coûte 2 milliards de dollars soit 100 milliards de Fcfa, l'Afrique représente moins de 2 % de ce marché. D'autres mesures de relance budgétaire suggérées incluent l'amélioration de la réglementation financière, l'élaboration de meilleurs processus de déclaration de crédit, l'ouverture de zones économiques spéciales, le soutien à des systèmes d'entreposage numérisé et le partage des risques avec les prêteurs grâce à des garanties de crédit et des fonds de contrepartie. Le rapport souligne d'autres nouvelles opportunités pour tirer profit de l'apport de la technologie numérique, comme le suivi par satellites et le « big-data ». Ceux-ci peuvent aider dans le repérage de nouvelles zones agro-économiques de grande valeur et des politiques de financement et de sécurité alimentaire plus intelligentes, en particulier face aux changements climatiques. Pour le docteur Peter Hazell de International food policy research, « Il est à espérer que le prix d'un marché en croissance rapide et précieux pour l'alimentation en Afrique suscitera une volonté politique généralisée et attirera les meilleurs talents commerciaux pour construire un secteur alimentaire de grande valeur » Mais quelle sera la place des petits exploitants africains dans un contexte où le privé n’est pas candidat au coût du risque ? Sur ce point Mahamadou Sissoko, le président du Réseau des organisations professionnelles agricoles,( Roppa ) est formel quand il dit : « Nous sommes prêts à jouer notre partition. Nous voulons être au cœur du système. Car, le privé n’aime pas prendre le risque. Quand les Etats après les programmes d’ajustement structurel n’avaient pas d’argent nous les petits exploitants avons continué à investir dans l’agriculture » (voir interview). Ce partenariat public privé sera essentiel pour assurer la trinité emploi à haute productivité, croissance économique durable et production alimentaire en Afrique pour l'Afrique et le reste du monde. Dans ce sens, les gouvernements doivent augmenter leurs investissements dans l'agriculture et les infrastructures rurales, conformément à leur engagement de sur les 10 % dans le cadre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine,(Pddaa)« Les gouvernements devraient adopter une approche holistique pour améliorer l'environnement commercial de l'ensemble du système agroalimentaire, de la ferme à la fourchette. Les petits agriculteurs doivent être mieux organisés pour se lier aux chaînes de valeur modernes. Les gouvernements doivent soutenir le secteur financier pour répondre aux besoins financiers des petites exploitations commerciales et des Pme productrices d'aliments. La législation et les règlements qui stimulent le commerce régional des produits agricoles apporteront une contribution significative à la croissance du secteur de la production alimentaire en Afrique et auront un impact tangible sur la réduction de la pauvreté.», prévoit ledit rapport.

 

Bamba Mafoumgbé, bamaf2000@yahoo.fr[...]

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