RD Congo : après deux jours de violences, calme précaire à Kinshasa
Les affrontements entre
l’opposition et les forces de l'ordre qui ont débuté lundi ont fait un nombre
indéterminé de morts. Mais les violences semblent cependant marquer un coup
d'arrêt à Kinshasa. De son côté, le président français François Hollande a accusé
"l'État congolais lui-même" d'avoir provoqué "des
exactions". Une accalmie, mais pour combien de temps ? Selon un
journaliste de l’AFP sur place, le calme
semblait être revenu mercredi matin dans la plus grande partie de la ville de
Kinshasa après que cette dernière a été émaillée de violences pendant deux
jours.
La vie reprend doucement son cours
Dans les quartiers centre-ouest et
sud de la capitale de la République démocratique du Congo, la vie a commencé à
reprendre un cours normal. Les transports en communs fonctionnaient de nouveau.
Les pompes à essence et les boutiques avaient majoritairement rouvert. Pas
d’écoliers visibles dans les rues en revanche, les parents préférant les garder
un troisième jour à la maison pour s’assurer que le calme est bien rétabli.
« C’était terrible ici hier et
avant-hier », explique à l’AFP Christian, 21 ans, devant une boutique
d’opérateur téléphonique dévalisée au quartier 1 de Ndjili dans le sud de la
capitale.
« On ne refuse pas que les gens
revendiquent leurs droits, mais ce qui me fait mal, c’est qu’on ait cassé et
pillé » des commerces susceptibles de donner de l’emploi à la grande majorité
de la population qui en manque cruellement, ajoute-t-il. …Suite
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