Séminaire sur le blanchiment d’argent : La sensibilisation comme moyen de lutte
Le comité de
coordination des politiques de lutte contre le blanchiment de capitaux, le
financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive,
a organisé les 23 et 24 mars, à la Maison de la Presse, un séminaire de
formation et de sensibilisation des journalistes sur ce sujet . Lors de la deuxième journée, une
communication a été prononcée par Eugène Kadet, journaliste et consultant,
sur le ‘’ rôle des journalistes économiques dans la lutte contre
le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : techniques
d’enquêtes journalistiques’’. Il a
relevé que les agents des médias doivent s’intéresser à ce sujet, parce qu’ils
ont un combat citoyen à mener dans
la lutter contre les fléaux, mais aussi
parce qu’ils ont une responsabilité face
aux menaces et périls. Il a
ajouté qu’il est préférable pour le journaliste de comprendre le sujet, pour
mieux le traiter. Au titre des
recommandations, il a souhaité la multiplication des sessions de formations,
l’accès à l’information et la mise sur pied d’un réseau de journalistes spécialisés
dans le traitement de ces questions.
Le blanchiment des
capitaux et le financement du terrorisme sont des formes de criminalité
organisée et constitue une menace pour la sécurité des Etats et la stabilité
économique. « Pour combattre ces
phénomènes, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un cadre juridique et institutionnel
conforme aux normes internationales, tel
que préconisé par le Groupe d’Action Financière (GAFI) crée en 1989, lors du
sommet duG7 à Paris. Au niveau institutionnel, notre pays a procédé à la mise en place de la
cellule nationale de Traitement des
Informations Financières (CENTIF), et du
comité de coordination. Au plan juridique, elle vient d’adopter la loi no 2016-992 du 14 novembre
2016, relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement
du terrorisme (LBC/FT »), a dit
Kouadio Olivier, magistrat et président dudit comité.
Les journalistes ont
été bien outillés pendant les deux jours de formation. Certains ont reçu des prix,
pour avoir répondu correctement aux questions d’évaluation. Au nom du président
de l’UNJCI Traoré Moussa, Okoué Laurent a remercié les organisateurs de ce
séminaire et souhaité la création d’un comité de suivi.
ULP-CI