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Lutte contre le trafic illicite de l’anacarde : Le ministre Adjoumani met en garde les acteurs impliqués

Ivoirinter24 31 Jan 2020 - 08H36
Lutte contre le trafic illicite de l’anacarde : Le ministre Adjoumani met en garde les acteurs impliqués

A quelques semaines du lancement de la campagne de commercialisation 2020 de noix  de cajou, la lutte contre l’exportation illicite d’anacarde vers les pays frontalier s’intensifie. C’est dans ce cadre que le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA)  en collaboration avec ministère de l’agriculture et du développement rural, initie une mission de haut niveau depuis ce jeudi 30 janvier 2020 dans l’indenié-Djuablin et le Gontougo, deux régions  très touchées par le trafic illicite vers  le Ghana voisin.

Cette  mission de haut niveau   a pour objectif de sensibiliser  les populations et  acteurs de la filière   contre les sorties  illicites  par voie  terrestre,  de l’anacarde vers les pays frontaliers, et les conséquences sur l’économique de la Côte d’Ivoire.

Au cours de l’étape d’Agnibilekro et de KounFao, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a mis en garde les acteurs qui s’adonnent à la vente illicite d’anacarde vers le Ghana, pays frontalier.

«Je viens vous parler et vous dire que le chef de l’Etat se préoccupe des producteurs d’Anacarde. (…) Dans le Djuablin à un moment donné nous étions à 10 800 tonnes de noix de cajou. Aujourd’hui nous sommes à 1 800 tonnes. La chute est drastique », a précisé Kobenan Adjoumani.

A l’en croire s’adonner à ce type de pratique ne peut que profiter aux Ghanéens qui achètent frauduleusement nos produits. La production normale du Ghana se chiffre à 70 000 tonnes par an. Le Ghana est donc passé de « 70 000 tonnes à 333 000 tonnes » aujourd’hui, a précisé le fils de la région, Adjoumani.  

Bien avant, le Directeur Général du CCA, docteur Adama Coulibaly a indiqué que le problème est déjà bien diagnostiqué sur le terrain, important et grave. Les mesures urgentes ont été prises,  cette année sera « tolérance zéro » pour tous les acteurs.

Cette première étape dans l’indenié-Djuablin et le Gontougo prend fin le 2 février, la délégation du ministre Adjoumani très attendue ce jour  à  Bouna et Assuefry (Tanda).

La  lutte contre la fuite des produits aux frontières terrestres a permis de saisir 31 camions pour un volume global de 216 tonnes en 2018. Rappelons qu’en 2018,  ce sont   68 667 tonnes de noix brutes  qui  ont été transformées localement sur une prévision de plus de 100 mille tonnes.  

CT

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