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Actualité culture

Album soutien aux éléphants : SHEGAL MOKONZY dévoile « Eléphants, Mokonzi d’Afrique »

Ivoirinter24 24 Jan 2017 - 13H13

A la faveur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017), l’artiste musicien Shégal Mokonzy, vient, fraichement, de sortir une œuvre musicale de belle facture, en soutien à l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Intitulé « Eléphants, Mokonzi d’Afrique », ce tube, savamment arrangé par le jeune Landruch, et orchestré par des musiciens pétris de talents, est son deuxième du genre, après celui de 2005. 

 

Ce tube, déjà éponyme, épouse agréablement l’ère, la mouvance et la tonalité du temps et fait en ce moment, le bonheur de nombreux mélomanes friands du bon son. Empreint d’un style plutôt décalé, Eléphants, Mokonzi d’Afrique  vient, en réalité, couper langue à tous ceux qui clament haut fort que Shégal n’est plus le ‘’mokonzy’’ (Chef suprême en lingala)  du rythme Coupé Décalé en Afrique. A cheval entre le Soukouss congolais, le Wôyo et le Zouglou ivoirien, l’album s’inscrit dans la pure tradition des ambiances faciles des stades de football, comme il en sera le cas, dans quelques jours, au Gabon. Enfin, pour l’artiste, qui croit dure comme fer, à la victoire des Eléphants, les Ivoiriens doivent s’apprêter à recevoir pour la deuxième fois consécutive le trophée continental.   

 

Shégal Mokonzy est un artiste chanteur, auteur compositeur d’origine congolaise, installé en Côte d’Ivoire, au début des années 2000. C’est en effet, à la faveur d’un contrat de prestation à Abidjan, à cette époque, de son groupe ’Impression des As’’, mythique orchestre de jeunes brazzavillois, ( auteurs de la chanson: " Ca va aller'') dont il a fait les beaux jours, que Shégal Mokonzy est tombé sous le charme de la capitale ivoirienne. Abidjan faisait, en réalité, figure de proue dans le domaine de l’animation, sous l’impulsion des Discs Jockey (DJ), dans les night clubs ou autres espaces ouverts (maquis). L’artiste opte pour la nationalité ivoirienne, quelques années plus tard. Le Mokonzy (Chef en Lingala) entend ainsi, mettre à la disposition de son nouveau pays d’adoption, tout le talent artistique dont le ciel l’a doté.

 

Après un passage éclair à l’Orchestre de l’Université d’Abidjan (OUA), où il arrive à séduire tout le milieu estudiantin, Shégal comprend très vite que son salut se trouve du côté de ‘’Yop La belle’’. Il s’y établit et étale toute la batterie de sa compétence, dans le champ florissant des Attalakus, (éloges des personnes distinguées). L’artiste est sollicité pour des featuring. Mais c’est véritablement avec ‘’Cyclone’’ son opus, qu’il s’impose littéralement à ses paires, comme le ‘’Ché’’. Nul ne résiste à sa voix mi suave mi saccadée. En 2010, Shégal se retire de la Côte d’Ivoire, pour faire le bonheur des mélomanes de la sous-région. Mais il revient deux ans plus tard au bercail et tente de reprendre sa place de leader. Les choses ne seront pas aussi faciles que cela car de jeunes loups aux dents longues ont eu le ‘’culot’’ de ravir cette posture au vieux Mokonzy. N’est-ce pas que « qui va en guerre perd sa place » ? Toutefois, un Chef reste un chef et Shégal veut le prouver à nouveau.

 

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