Filières coton et anacarde : plus de 70 000 producteurs rendent un hommage mérité à SEM Alassane Ouattara
Il y’avait ce samedi 22 juillet 2023, à la place Ado de Ferkéssédougou, nord du pays, des bâches à perte de vu et des populations en effervescences.
Pour cause, plus de 70 000
producteurs venus de l’ensemble des zones de production du coton et de
l’anacarde, ainsi que les organisations interprofessionnelles agricoles ont
rendu un vibrant hommage à Son Excellence, Alassane Ouattara, président de la République
de Côte d’Ivoire. Et ce, pour sa contribution déterminante et décisive au bien
être des acteurs de ces deux filières et de leur famille.
Cette mobilisation
nationale des acteurs a eu lieu à l’initiative de l’Intercoton (l’organisation
Interprofessionnelle agricole de la filière coton de Côte d’Ivoire) et l’OIA Anacarde
(Organisation Interprofessionnelle agricole d’anacarde), placée sous le parrainage du Conseil du coton et de
l’anacarde.
Plusieurs appuis
pour la filière coton
Présentant les
avancées notables, le Président du Conseil d’Administration de l’Intercoton,
Soro Moussa a évoqué le zonage agro-industriel institué depuis la campagne
2017-2018. « Le zonage a permis de lutter efficacement contre le vol de
coton, de régler définitivement les litiges et d’améliorer la production et le
rendement ; la subvention du prix du coton graine et du prix des engrais
enclenchés depuis 2017-2018 se poursuit jusqu’à ce jour », a-t-il indiqué.
Tout en ajoutant la prise en charge d’une partie du crédit agricole des
producteurs dans la crise des jassides à hauteur de plus de 29 milliards et un
appui total de l’Etat de plus de 60 milliards lors de la campagne 2022-2023. En
plus, l’apport du Chef de l’Etat a impacté le prix d’achat du coton graine le
fixant à 310F/kg, le prix le plus élevé de la sous-région.
Amélioration des
conditions de vie des producteurs d’anacarde
La mention spéciale
a été adressée par le Pca de l’OIA Anacarde, Soro Bêh Président de la
République pour son onction politique. Ce, pour son implication active dans la
renaissance de leur interprofession s’est soldé par la prise d’un décret depuis
le conseil des ministres du 26 Octobre 2022. « Ce qui fait qu’en plus de
l’intensification de cette culture dans les zones de production de départ, son
extension territoriale s’est accrue au point où nous avons atteint plus d’un
million de tonnes avec une occupation territoriale de plus de 60%, classant
ainsi l’anacarde juste derrière le cacao en termes d’exportation de nos
produits agricoles » s’est-il réjoui.
Le Conseil du coton
et de l’anacarde revient sur les actions fortes
D’importantes actions
à en croire docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et
de l’anacarde ont été menées par le chef de l’Etat en faveur des acteurs de la
chaîne de valeur du secteur du coton et de l’anacarde.
« Arrivé au
pouvoir en 2011, le PR a très rapidement engagé la réforme des filières coton
et anacarde. Ces réformes ont été stabilisées dans la loi 2013-656 du 13
septembre 2013. L’objectif visé consiste en la mise en place et le suivi d’un
cadre réglementaire et la création d’un environnement qui permet une bonne
gouvernance des deux filières, afin de garantir une meilleure rémunération des
acteurs », a précisé le Dr Adama Coulibaly.
Ces réformes ont
surtout permis aux acteurs, selon le régulateur, d’améliorer leur niveau de
vie. En effet, les acteurs de la filière coton ont reçu pour la campagne 2016, 2017,
87 Milliards de Fcfa ; pour la campagne 2017-2018 ce sont 108 Milliards ;
campagne 2018-2019, 122 Milliards ;
2019-2020, 147 Milliards et 2020-2021 ce sont 168 Milliards qui ont été versés
aux producteurs. S’agissant des acteurs de l’anacarde, ce sont : 338 milliards
qu’ils ont reçu en 2016, 509 milliards en 2017, 404 milliards en 2018.
Cette journée d’hommage
et de reconnaissance au président, Alassane Ouattara a été salué par le
Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobénan Kouassi Adjoumani.
« Vous faites
bien de rendre hommage à ce bâtisseur, car grâce à lui les filières coton et
anacarde de Côte d’Ivoire sont de véritables modèles au plan international »,
s’est réjoui le patron de l’agriculture ivoirienne.
En dix ans, de 2012
à 2022, la production ivoirienne de noix de cajou est passée de 450 000 tonnes
à 1 028.137 tonnes de noix brutes, avec une croissance moyenne de 50 000 tonnes
par an.
CT (envoyé spécial)