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Fonds de Contrepartie: les experts du CICC évaluent 77 notes conceptuelles du secteur de l’anacarde

IvoirInter24 16 Aoû 2023 - 07H55
Photo CT@Photo de famille du Comité d'expert du CICC et son Secrétaire Exécutif ainsi que l'équipe de MOVE-ComCashew

Un comité composé de 17 experts du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC) a évalué du 31 juillet au 4 août 2023, à Grand Bassam, cité balnéaire du sud de la Côte d’Ivoire,  77 notes conceptuelles de la chaîne de valeur du cajou.

Ces notes conceptuelles ont été reçues dans le cadre du premier appel à candidature lancé en Juin 2023 par le projet MOVE-ComCashew pour son Fonds de Contrepartie compétitif.

Le Fonds de Contrepartie est implémenté par les Chaînes de Valeur Orientées vers le Marché pour l’Emploi et la Croissance dans les Régions CEDEAO (MOVE-ComCashew) à travers le programme « Facilité d’Appui aux Entreprises pour des Chaînes de Valeur Agricoles Résilientes ». Le programme est Cofinancé par l’Union Européenne (UE), dans le cadre de l'accord post Cotonou avec le Secrétariat de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ).

L'objectif du Fonds de Contrepartie est de mobiliser les contributions des partenaires privés pour la mise en œuvre d'interventions spécifiques visant à développer la chaîne de valeur du cajou et à renforcer l'appropriation afin de stimuler une croissance durable dans le secteur du cajou, de renforcer le développement du secteur privé et d'améliorer la productivité et la rentabilité des acteurs de la chaîne de valeur du cajou dans  les 79 États membres de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du pacifique (OEACP).

De manière équitable et transparente durant cinq jours, les experts du CICC issus de 9 pays il s’agit entre autres : du  Ghana, du Sénégal, du Nigeria, du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire, du Mali, du Cameroun, du Togo et du  Benin ont procédé à l’évaluation de l'attribution de points aux notes conceptuelles des candidats au fonds de contrepartie. Ce processus s’est tenu en trois étapes. Il s’agit notamment de  l’étape d’évaluation individuelle, de l’examination par les pairs, et des présentations et discussions en plénière.

Comme à l’ouverture, la cérémonie de clôture fut ponctuée de discours enrichissants.

Tout en saluant le nombre de Notes Conceptuelles reçues, Costa Cecilia, Chargée de Programme à la Délégation de l'Union européenne (UE) a marqué son appréciation pour la transparence dans l’évaluation ainsi que le professionnalisme des experts.

L’Experte - Chaine de Valeur de l’Organisation des États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (OEACP), Yvonne Chileshe a indiqué que les résultats venant des évaluateurs seront révisés par le conseil d’administration le 16 août prochain. S’en suivra un communiqué aux candidats retenus afin de les orienter sur la suite du  processus.

Yvonne Chileshe n’a pas manqué de remercier « le gouvernement ivoirien, le CICC, la GIZ et l’Union Européenne pour leur soutien dans la réalisation de ce processus ».

La Directrice du projet MOVE-ComCashew, Rita Weidinger a salué la qualité de travail des experts et souligné que ces nouveaux projets dans le secteur de l’anacarde « nous aideront à développer cette filière aux profits des acteurs en développement, pour les femmes et les jeunesses (…). Pour moi votre engagement est impressionnant et inédit. Rendez-vous à Dakar  pour l’évaluation des propositions complètes de projets. » a ajouté Mme Weidinger. 

A l’entame de son propos, le Secrétaire exécutif du CICC, André Tandjiékpon a révélé les trois étapes du processus d’évaluation. « La phase individuelle où chaque expert face au document présenté attribut les notes;  la deuxième phase où les notes sont confrontées par des arguments nécessaires en groupes de trois pour consolider l’exercice fait à titre individuel et la troisième phase en plénière, où, les arguments sont présentés à l’ensemble des experts qui ont validé après discussion ».

Ces différentes étapes montrent selon André Tandjiékpon Secrétaire Exécutif du CICC que le niveau de transparence et le degré de traçabilité de l’exercice  rassurent que le travail qui a été fait est un travail professionnel, qui pourra aider le conseil d’administration à prendre des décisions justes. Le CICC reste dit-il prêt à continuer cet exercice  pour pouvoir finaliser le processus au Sénégal. 

Les candidats retenus seront invités à produire une proposition complète de leur projet pour ce Fonds de Contrepartie.

CT

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