Campagne de Commercialisation 2023 de l’anacarde : les acteurs partagent les procédures de contrôle de la qualité de la noix de cajou
Le Conseil du Coton et de l'Anacarde a initié du 23 au
24 février 2022, à l’auditorium de l’immeuble Caistab, Abidjan-Plateau, à l’attention des acteurs du secteur de l’anacarde,
un atelier.
Il s’est agi durant ces deux jours de travaux de procéder à l’harmonisation
et à la validation des paramètres de détermination de la qualité KOR et de procédure de validation des
bulletins de qualité par les prestataires de déchargement.
Intervenant dans le cadre de cette rencontre de haut niveau, Mamadou DOUMBIA, Directeur de la Campagne de
Commercialisation de la Noix de Cajou au Conseil du Coton et de l'Anacarde a
indiqué de manière spécifique la qualité marchande de la noix de cajou dans les
magasins des exportateurs.
« La réforme de 2013 nous a instruit de déployer dans chaque magasin
un agent chargé de contrôler la qualité marchande des exportations. En
procédant tout d'abord à la vérification au taux d'humidité, ensuite suivre la
qualité marchande déterminée par l'exportateur mais en présence de deux autres
personnes. C'est donc une zone frontière entre l'acheteur et l'exportateur
ensuite l'agent qui envoie le produit est désigné par le CCA pour suivre cette
qualité. C'est pourquoi il est important de s'entendre sur la méthodologie pour
définir le contrôle qualité », a-t-il révélé.
Selon le Directeur de la commercialisation, la validation du contrôle
qualité est déterminée à partir de quatre critères essentiels.
Il s’agit notamment, du taux
d'humidité des noix de cajou, c'est à dire leur teneur en eau qui doit être en
dessous de 10%, ensuite le grainage qui est la grosseur des graines de cajou
compris entre 170 et 220 graines/kilogramme , le rendement en amandes appelé
KOR évalué en livre anglaise qui est là quantité d'amandes saines de qualité
par sac de 80 kg et enfin déterminer le taux de défauts des amandes de
mauvaises qualité par échantillonnage.
Au cours de son intervention, Kadjo Roméo, Directeur des opérations de la
structure ACE (Audit Contrôle et Expertise) a expliqué toute la chaîne de contrôle.
« Au niveau des déchargements et des réceptions des produits quand
les livraisons arrivent de la brousse nous procédons immédiatement au contrôle du taux d'humidité
et le suivi du contrôle qualité qui est effectué par l'opérateur économique ou
l'exportateur. Après avoir vérifié le bulletin du contrôle qualité qui est émis
pour voir s'il est conforme aux normes pour rassurer le fournisseur qui livre
ses produits et ne pas l'exposer et par la suite. Au deuxième niveau de
contrôle à l'exportation lorsque les demandes d'intervention seront accordées
par le Conseil du Coton et de l'Anacarde et en ce moment nous délivrons un nouveau bulletin de contrôle
qualité à l'exportation », a soutenu M. Kadjo.
Plus de deux cent acteurs de la chaine de valeur de l’anacarde ont été
instruits sur le processus de contrôle qualité en vigueur pour la campagne de commercialisation
2023 de l’anacarde.
CT