Côte d‘Ivoire/interview : Changement du permis de conduire, suspension d’auto-écoles, examen du permis de conduire…
KONE Ibrahima, DG de Quipux Afrique, dit tout
Juillet 2014- juillet 2016, cela fait deux ans que
la société Quipux Afrique s’attelle à remplir sa mission d’édition des titres
de transport (permis de conduire, carte grise, carte de transport…) afin
d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés par le gouvernement, dans le
cadre de la réforme du secteur des transports. Le Directeur Général de cette
société, KONE Ibrahima qui dresse dans cette interview, un après 24 mois
d’exercice, a saisi l’occasion pour se prononcer sur des sujets qui ont
alimenté l’actualité ces derniers temps.
Qu’est-ce qui a
milité à la création de Quipux Afrique ?
Quipux
Afrique est une société à participation financière de l’Etat, qui a 35% du
capital. Elle a été créée en 2013à la suite d’un appel d’offre international
lancé par le Ministère de l’Economie et des Finances pour la mise en place d’un
système de gestion intégrée des activités terrestres en Côte d’Ivoire. A la
suite de cet appel d’offre, il y a eu une signature de convention de concession
Quipux et l’Etat de Côte d’Ivoire pour la conception, l’ingénierie, le
financement, la mise en place et l’exploitation d’un système de gestion
intégrée regroupant les activités du transport terrestre. Cette société évolue
dans l’environnement de la modernisation du transport en Côte d’Ivoire.
Quels sont les
objectifs qui vous sont assignés ?
Dans
le cadre d’une réforme, il y a toujours deux composantes. Une composante
institutionnelle qui concerne les textes et une composante opérationnelle.
L’objectif de la création de Quipux était de doter l’administration des
transports terrestres d’outils basés sur l’utilisation des Tic qui permettent
la mise en œuvre de cette réforme institutionnelle. Il y a 3 objectifs
principaux. Le premier, c’est de formaliser un système d’information autour
d’un certain nombre de registres (véhicules, conducteurs, transporteurs) et de
permettre, à partir de cette plateforme technologique, d’avoir un système de
gestion en temps réel sur l’ensemble du territoire national. Ce qui permet, in
fine, de décentraliser l’administration des transports à travers l’ouverture de
centres de gestion de proximité (Cgi). A ce jour, il existe 30 Cgi repartis sur
l’ensemble du territoire national. Ces Cgi, à travers cette plateforme et
l’interconnexion à un data center central, éditent de façon indépendante
l’ensemble des documents dans les différentes localités. Plus besoin de venir à
Abidjan pour se faire éditer son document. Vous n’avez qu’à vous rendre dans le
Cgi de votre choix avec vos documents et vous faire enrôler. Votre dossier est
ensuite mis sur la plateforme pour approbation. Une fois que votre dossier est complet,
dans les 24 heures, vous recevez votre document. Cette plateforme va conduire à
la consolidation d’une base de données unique, avec toutes les données sur les
conducteurs, sur les véhicules et les transporteurs. Ce qui permettra de doter
la Côte d’Ivoire d’un système d’information pour la modernisation de toutes les
activités liées au transport terrestre.
Quel bilan
faites-vous après deux années d’activités ?
Sur
les objectifs qui nous ont été assignés, le bilan dans l’ensemble est positif.
Les Cgi sont aujourd’hui ouverts et opérationnels sur l’ensemble du territoire
national. La plateforme fonctionne. Aujourd’hui, les documents sont édités à
900 km d’Abidjan sans problème. L’administration, de ce point de vue, s’est
modernisée. Quipux Afrique, c’est 520 emplois directs qui sont occupés
quasiment à 100% par les Ivoiriens et 1200 emplois indirects occupés par des
personnes qui nous aident dans le cadre des gares routières et des entreprises
de transport. L’autre acquis, c’est la sécurisation des recettes de l’Etat.
Avant l’arrivée de Quipux, il y avait dans l’ancienne structure, des caisses
qui recevaient directement les ressources générées par l’édition des titres. Ce
n’est plus le cas aujourd’hui. Tous les paiements se font sur la plateforme
bancaire, à travers des agences bancaires qui sont à l’intérieur des Cgi, ou
via le mobile money. C’est une innovation qui permet d’avoir une traçabilité de
l’ensemble des recettes de l’Etat. Ce qui permet d’avoir un contrôle et un
suivi de l’utilisation de ces ressources financières. Très bientôt, nous
inviterons à l’inauguration d’un centre de contrôle opérationnel de dernière
génération, un peu sous la même présentation que le Ccdo. Ce qui permettra de
coordonner toute l’activité des Cgi et d’avoir des niveaux de contrôle et de
sécurisation des documents de transport. Je peux dire que l’administration des
transports est l’une des rares en Côte d’Ivoire à disposer d’une plateforme de
cette ampleur et de ce capacité opérationnelle.
A vous écouter, tout est allé comme sur des roulettes. N’avez-vous pas
rencontré de difficultés dans le cadre de la mise en œuvre de cette
réforme ?
Partout dans le monde, toutes les réformes qui
touchent au secteur des transports, sont des réformes difficiles qui ont besoin
d’un engagement fort et d’une volonté politique affirmée pour aboutir. Je pense
que vous avez pu suivre dans la presse, toutes les péripéties que ce projet a
subies. Aujourd’hui, nous sommes sur une lancée avec un certain nombre d’acquis
qui vont nous permettre de dérouler maintenant les autres aspects importants de
cette réforme.
S’il y’a un sujet qui a défrayé la chronique ces derniers temps, c’est
bien l’opération de changement du permis de conduire. Quelles sont les
motivations d’une telle opération ?
Avant de répondre à votre question, je
voudrais préciser que le renouvellement du permis de conduire est une
disposition prévue au niveau du code de la route et qui est liée à la
convention de Vienne. Elle demande que pour certaines catégories de permis de
conduire, notamment les permis professionnels (C, D, E…) pour le transport de
personnes et de marchandises, les détenteurs de ces permis puissent avoir une
clause de rendez-vous avec l’administration, en fonction de l’âge. De façon à
ce qu’elles puissent confirmer leur aptitude à toujours utiliser ces permis. La
périodicité, c’est 5 ans, 4 ans, 3 ans, voire 1 an, en fonction de l’âge. Cela
dit, ce qui était en cours, c’était une opération de changement au nouveau
format. L’administration, pour un certain nombre de raisons, a jugé nécessaire,
dans le cadre de sa politique de fiabilisation de la base de données du
ministère des Transports, que les anciens formats soient changés, de façon à ce
que la base de données en cours de consolidation puisse prendre en compte
l’ensemble des détenteurs du permis de conduire en Côte d’Ivoire. Nous sommes
tous en attente des décisions du gouvernement sur la question pour que cette
opération puisse se faire au bénéfice des populations, mais surtout au bénéfice
du plan national d’actions stratégique
de la sécurité routière qui doit nous permettre à l’horizon 2020, d’avoir
une réduction du taux d’accident de 50%.
Qu’est- ce qui va changer fondamentalement avec cette réforme ?
Cette réforme qui est en cours a l’avantage de
mettre au cœur de l’action du gouvernement de modernisation de l’activité de
transport terrestre les Tic. Aujourd’hui nous avons des outils technologiques
qui n’existaient pas, il y a deux ans. Nous avons un certain nombre de
facilités technologiques, qui nous permettent d’atteindre les objectifs
assignés par le gouvernement. La sécurisation des titres de transport doit être
liée à la mise en place et la consolidation d’un système de gestion intégrée
avec au cœur, une base de données unique. Avec cette réforme, je peux vous
garantir que cela est fait. Avec un cellulaire paramétré auparavant avec la
solution que nous avons, vous avez la possibilité de vérifier l’authenticité du
document en ligne en accédant à la base de données. A travers cet accès, on
peut paramétrer un certain nombre d’informations basiques sur le document,
l’auto-école où vous êtes passé pour avoir votre document et même des
informations de santé de première nécessité par rapport aux urgences et
permettre de sauver des vies. Ce que nous disons est une règle qui existe dans
tous les pays qui existe dans tous les pays au monde. La réforme n’invente
rien. Elle ne fait qu’utiliser les outils technologiques du moment qui, j’insiste,
n’existaient pas il y a deux ans.
Un autre
sujet qui fait également couler beaucoup d’encre et de salive, la suspension de
certaines auto-écoles. Pourquoi une telle mesure ?
Nous n’avons fait qu’appliquer une décision prise à
la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTTC) à
l’encontre d’un certain nombre d’auto-écoles. Compte tenu de la valeur que
représentent le permis de conduire et la problématique qu’il suscite, peut-on
annoncer, objectivement, un permis de conduire à 35000 Fcfa ou à 30 000
Fcfa? Ça pose un problème de fond.
Même si vous avez les dispositifs marketing de
subvention, ça pose un problème de fond. Nous avons personnellement rencontré
ces auto-écoles. L’administration les a rencontrées à plusieurs reprises et sur
la base de ces rencontres, un certain nombre d’engagements avaient été pris. Manifestement,
ces engagements n’ont pas été respectés. Le courrier de la Dgttc, demandant
leur suspension a bien spécifié. Bien plus, ces mêmes auto-écoles qui ont
reconnu la justesse de cette décision on dit se soumettre à cette sanction.
Pour nous, en tant qu’opérateur, cela démontre qu’aujourd’hui, l’administration
a un moyen de contrôle et de suivi des auto-écoles. Aucune auto-école ne peut
exercer une activité sans passer par le système de gestion intégrée du
ministère des Transports. Tous les candidats au permis de conduire sont
enregistrés en ligne par les auto-écoles, ils sont proposés à l’examen en ligne
et les résultats sont également en ligne. Cet outil opérationnel dont dispose
le ministère lui permet de dérouler les autres phases pour impulser une
véritable politique de modernisation, en fermant les auto-écoles qui ne
respectent pas les conditions règlementaires. Tout cela est possible
aujourd’hui.
Cette
suspension a forcément des conséquences sur les candidats.
S’agissant des candidats, les instructions de
monsieur le ministre sont très claires. Les candidats de ces auto-écoles qui
sont déjà dans le pipeline, déjà enregistrés ou qui sont à un niveau du code ou
de la conduite, ne sont pas touchés. Mais ces auto-écoles ne peuvent plus
réaliser de nouveaux enregistrements au niveau de la plateforme.
Le Ministre
a fait récemment cas des caméras de surveillance désormais dans les salles
d’examen. Qu’en est-il exactement ?
Il y aura une modernisation de l’examen. C’est dans
ce cadre que le ministre a annoncé qu’il y aura des dispositifs avec des
caméras de suivi et même d’automatisation de l’examen. Le ministre a même parlé
de géolocalisation des véhicules utilisés pour l’examen. Je souhaite que nous
ayons confiance en ce discours parce qu’il y a deux ans lorsque le ministre
annonçait que nous aurions un système de gestion en temps réel sur l’ensemble
du territoire national, ceux qui y croyaient n’était pas nombreux. Aujourd’hui
on constate que c’est effectif. Lorsqu’il y a deux ans, il disait qu’on peut
éditer le permis de conduire, la carte grise, la carte de transport en moins de
24 heures beaucoup n’y croyaient pas. Aujourd’hui c’est effectif. Donc je peux
vous garantir que cet engagement de modernisation des auto-écoles et de
l’examen sera effectif.
Avec ces
nouvelles dispositions, le permis de conduire ne va-t-il pas revenir plus
cher ?
De
tout temps, cette réforme s’est inscrite dans la volonté de lutte contre la vie
chère. Quand vous regardez les nouvelles tarifications appliquées, elles ont
dans l’ensemble, baissé sur tous les titres de transport édités. A titre
d’exemple, avant la réforme, l’inscription au registre des transporteurs coûtait
entre 150000 Fcfa et 500000 Fcfa si vous passez par des intermédiaires.
Aujourd’hui, l’inscription est à 35000 Fcfa. La carte des transports qui avant
était annuelle est renouvelée maintenant tous les deux ans. Tout est fait de
sorte que les populations n’aient pas de surcoût à supporter.
Dites-nous à
combien revient un permis de conduire ?
C’est
un débat qui est en cours. L’administration, sur ses coûts qui représentent les
coûts d’édition etc., a fait des efforts en les baissant. Là où il y a un
travail à faire, c’est au niveau des tarifs appliqués par les auto-écoles pour
la formation. A ce niveau, les réflexions sont en cours parce que,
malheureusement, chaque auto-école fixe ses coûts de formation, à la tête du
client. Ça donne une impression de désordre. Mais je peux vous rassurer que des
décisions seront annoncées au terme de ces réflexions.
A quand le
permis de conduire à points ?
Le
point final qui est le point 10 de la réforme du secteur des transports, c’est
la mise en place du permis à points. Mais pour y arriver, il faut passer par
tout ce que nous faisons actuellement. Ceci est capital parce qu’il nous faut
avoir dans la base de donnée tous les détenteurs de permis en Côte d’Ivoire, tous
les véhicules en circulation, toutes les entreprises de transport. De sorte
qu’il ne soit plus possible qu’un chauffeur de Gbaka fasse un accident et qu’il
prenne la fuite sans qu’on ne le retrouve.
Il faut qu’on soit à même de flasher la plaque d’immatriculation avec les
caméras pour savoir à quelle entreprise de transport le véhicule est lié ?
Quels sont les chauffeurs déclarés par l’entreprise ? Qui était le
chauffeur sur le véhicule ce jour-là ? On pourra ainsi le retrouver et le sanctionner.
On peut en faire de même pour les taxis en cas de braquage.
Quel est le rôle
de Quipux au niveau de la primo immatriculation au Guichet unique
automobile ?
Sur
la primo immatriculation, Quipux intervient pratiquement en bout de chaîne.
Vous n’avez pas moins de 22 étapes disséminées entre une dizaine d’acteurs,
depuis le Port, la douane, la Sicta, Côte d’Ivoire Logistique, Dge pour la
sécurisation de la plaque, le ministère du Commerce, etc. Quipux intervient
comme opérateur dans l’édition de la carte grise. Lorsque le dossier a parcouru
les 22 étapes, il arrive au bureau des immatriculations pour l’édition de la
carte grise. Objectivement, je pense que le Guichet unique a besoin d’être
modernisé dans son ensemble pour permettre aux usagers de souffrir moins dans
le cadre du processus d’importation et d’immatriculation des véhicules.
Des usagers
soutiennent que l’arrivée de Quipux a entraîné un surcoût. Que
répondez-Vous ?
Sur
la question, nous avons produit un communiqué de presse pour expliquer clairement
que l’arrivée de Quipux au Guichet Unique Automobile, n’a entraîné aucsun
surcoût dans les tarifs appliqués aux usagers. Ceci est vérifiable.
Que faites-vous
pour mettre fin au phénomène des intermédiaires ?
Aujourd’hui,
les usagers n’ont plus besoin de s’adresser à des intermédiaires. Avant, ils
avaient une raison d’être parce que ça prenait du temps. Pour celui qui veut
aller plus vite, il s’adresse à quelqu’un qui dit connaître une personne à
l’intérieur, qui elle aussi connaît quelqu’un. Aujourd’hui, en 24 heures, vous
avez vos documents. Avant on avait 3 centres maximum pour l’ensemble du pays,
aujourd’hui on en a 30. Si vous faites attention, vous verrez que de moins en
moins on trouve des intermédiaires. On en a pris. Ils ont été mis à la
disposition de la police pour tentative de fraude. Le drame avec ces
intermédiaires, c’est que ce sont eux qui alimentent les réseaux de faussaires,
en montant de fausses cartes nationales d’identité, de fausses attestations, de
faux documents légalisés avec de fausses signatures. On a réussi à démanteler
pas mal de réseaux de faussaires.
Quels sont vos
projets pour les années à venir ?
Au
niveau mondial, Quipux est une société qui s’est toujours illustrée dans le
développement de solutions technologiques innovantes qui prennent en compte la
thématique du transport dans le développement des villes. Des études de la
Banque mondiale démontrent qu’à l’horizon 2020, entre 60% et 80% de la
population mondiale va vivre dans les villes. Pour nous autres Africains, ces
données mettent la ville au cœur du développement. Et vous savez que nos villes
se développent autour des systèmes de transport de tout ce qui est lié à la
mobilité. Notre souhait, c’est d’avoir à l’échelle continentale mais également
en Côte d’Ivoire, la possibilité de déployer toutes les solutions
technologiques de Quipux qui vont au-delà de l’édition uniquement de documents
de transport. Avec les pays de la sous-région, c’est d’arriver à essaimer
l’expérience ivoirienne. Je vous annonce que Quipux Afrique vient d’être
certifiée ISO 9001 version 2008, à la
suite d’un audit de certification très pointilleux. C’est une marque de
garantie en termes de qualité de service que nous offrons aux populations. Mais
cette certification va surtout nous permettre de centraliser tous les éléments
de l’administration de la qualité et d’améliorer la qualité de nos produits et
services.
Des usagers
soutiennent que l’arrivée de QUIPUX a entraîné un surcoût. Que
répondez-vous ?
Sur
la question, nous avons produit un communiqué de presse pour expliquer
clairement que l’arrivée de QUIPUX au Guichet Automobile, n’a entraîné aucun
surcoût dans les tarifs appliqués aux usagers. Ceci est vérifiable.
Que faites –vous
pour mettre fin au phénomène des intermédiaires ?
Aujourd’hui,
les usagers n’ont plus besoin de s’adresser aux intermédiaires. Avant, ils
avaient une raison d’être parce que ça prenait du temps. Pour celui qui veut
aller plus vite, il s’adresse à quelqu’un qui dit connaître quelqu’un a
l’intérieur, qui elle connaît quelqu’un aujourd’hui, en 24 heures, vous avez
vos documents. Avant, on avait 3 centres maximum pour l’ensemble du pays,
aujourd’hui on en a 30. Si vous faites attention, vous verrez que d moins en
moins des intermédiaires. On en a pris. Ils ont été mis à la disposition de la
police ^pour tentative de fraude. Ce drame avec ces intermédiaires c’est que
c’est eux qui alimentent les réseaux de faussaires, en montant de fausses
cartes nationales d’identité, de fausses attestations, de faux documents légalisés
avec de fausses signatures. On a réussi à démanteler pas mal de réseaux de
faussaires.
Quels sont vos
projets pour les années à venir ?
Au
niveau mondial, QUIPUX est une société qui s’est toujours illustrée dans le
développement de solutions technologiques innovantes qui prennent en compte la
thématique du transport dans le développement des villes. Des études de la
banque mondiale démontrent qu’à l’horizon
2020, entre 60 et 80% de la population mondiale va vivre dans les
villes. Pour nous autres africains, ces données mettent la ville au cœur du
développement. Et vous savez que nos villes se développent autour des systèmes
de transport, de tout ce qui est lié à la mobilité. Notre souhait, c’est
d’avoir à l’échelle continentale mais également en Côte d’Ivoire, la
possibilité de déployer toutes les solutions technologiques de QUIPUX qui vont
au-delà de l’édition uniquement de documents de transport. Avec les pays de la
sous-région, c’est d’arriver à essaimer l’expérience ivoirienne. Je vous
annonce que QUIPUX Afrique vient d’être certifié ISO 9001 version 2008, à la
suite d’un audit de certification très pointilleux. C’est une marque de
garantie en termes de qualité de service que nous offrons aux populations. Mais
cette certification va surtout nous permettre de centraliser tous les éléments
de l’administration de qualité de nos produits et services.
Extrait du quotidien L’INTER N°5418 du mardi 12
juillet 2016 page 12 de Franck SOUHONE